En France, près de 400 000 vélos par an font l’objet de vol. Un chiffre qui se traduit par 1 076 vélos volés par jour, soit 1 vélo par minute. Faute d’identification, 25 % des bicyclettes retrouvées ne peuvent être restituées. Sur l’échelle européenne, le chiffre annuel tend vers la barre des 3 millions, soit 331 vols par heure.
Assurer son vélo : la solution ultime
Le Club des villes et territoires cyclables interpelle les candidats à l’élection présidentielle. Ce réseau fort de 1 500 collectivités territoriales exige une stratégie nationale pour une meilleure protection des vélos. Dans sa requête, il propose environ 40 mesures visant notamment à mieux développer les pistes cyclables et des parkings afin d’enrayer les vols. Des cyclistes parisiens réclament d’ailleurs des parkings sécurisés dans les immeubles.
Une étude a effectivement permis d’établir que 50 % des vols de vélos se produisent dans des lieux privés. Tous ces éléments expliquent le besoin d’assurer son vélo, ne serait-ce que pour ne pas avoir à acheter un vélo de rechange à la suite d’un vol. Le cas échéant, de nombreux cyclistes se résolvent à sacrifier l’esthétique. Selon un vendeur d’une boutique très connue à Paris, un client victime de 4 vols successifs en moins de 12 mois a commandé un vélo pas cher, d’occasion, voire moche…
Assurance vélo et antivol
Lors de la souscription d’une assurance vélo, le cycliste doit se soumettre à certaines recommandations. Les compagnies d’assurance exigent par exemple l’utilisation d’un antivol. Un accessoire de sécurité se déclinant en plusieurs modèles (des chaînes, des U, des flexibles…) et s’écoulant mieux que les vélos de grande marque, à en croire les vendeurs de certaines boutiques. Selon une étude, 95 % des cyclistes s’en tiennent pourtant à un antivol d’entrée de gamme, ce qui limite d’autant plus la sécurité de leurs véhicules.