Andréa coach MACS7 est allé à la rencontre d’une équipe de jeunes riders à l’histoire passionnée.
Quelques jeunes avec leurs vélos dans le sous-bois d’une forêt ardéchoise (dans la région de Lamastre) sont arrivés à créer une association de VTT freeride.
C’est avec beaucoup d’huile de coude que la bande à papy s’est confectionné un terrain de jeu fait maison pour s’entrainer à gagner en rapidité de descente et hauteur de sauts. Pistes de descente, trampolines et bac à mousse, tout est pensé pour apprendre la discipline du Dirt et du VTT freeride.
Pourquoi la bande à Papy ?
On voulait éviter un nom d’association commun ! À la création de l’association on était 4-5 jeunes riders de 20 ans accompagnés de Jimmy (le président actuel) notre «Papy» de 30 ans. Suite à une discussion sur le ton de la rigolade à l’entraînement sur notre écart d’âge, nous avons décidé d’appeler notre association : La bande à Papy.
Comment tout a commencé ?
Nous sommes tous passionnés de vélo, on voulait créer un spot où on pourrait se retrouver pour s’entraîner et passer du bon temps tous ensemble. De plus en plus de monde s’est joint à nous, l’association et le club se sont créés et nous avons eu la chance d’accueillir beaucoup de monde lors de l’inauguration de notre terrain de jeu.
C’est une association où il fait bon vivre sur le mode de vie Rider capable de satisfaire tout type de public.
Quelles disciplines pratiquez vous ?
Nous pratiquons principalement le VTT de descente/freeride ainsi que le Dirt. Ce sont deux disciplines alternatives au VTT classique, la première consiste à descendre le plus rapidement possible d’un point A à un point B. Et la deuxième consiste à réaliser les plus belles figures sur un parcours déterminé à l’avance avec une évaluation de l’exécution des figures par un jury.
Quelles qualités sont nécessaires à ces disciplines ?
Il faut énormément de concentration et de confiance en soi. On n’a vraiment pas le droit à l’erreur sur le moment.
Physiquement les avant-bras et les épaules sont très sollicités pour maintenir le vélo tout au long de la descente, les jambes sont mobilisées plus particulièrement sur les phases de relances sur les parties plus plates du run.
C’est une discipline spectaculaire. Êtes vous souvent confrontés aux blessures ? Si oui lesquelles ?
Effectivement c’est un sport à risques, où les blessures sont fréquentes mais on peut diminuer les risques de confrontation à la blessure, en apprenant à chuter par exemple.
Les blessures les plus fréquentes se situent généralement au niveau des épaules, j’ai fait les frais de plusieurs entorses acromio-claviculaire…
Nous sommes aussi confrontés aux blessures au niveau des articulations, de la cheville et du genou dues à la plupart du temps aux nombreuses chutes sur les circuits.
Vous avez testé la méthode MACS7 cardio, qu’en avez-vous pensé ?
C’est très intense ! C’est une préparation cardio-vasculaire qui correspond bien à nos disciplines avec du renforcement musculaire ciblé, pour prévenir la blessure et permettre d’emmagasiner de la confiance. C’est un entraînement ludique et motivant qui permet de garder l’esprit de groupe dans la bande à papy.
L’esprit «ride» de votre discipline est très décontractée que pensez vous de la préparation physique ?
La préparation physique est importante pour ce genre de sport qui est éprouvant physiquement et aussi très traumatisant.
Mais c’est un sujet qui reste assez tabou dans le sport extrême car ça ne rentre pas dans les codes du ride : l’ambiance cool/décontractée et la détente.
Qu’utilisez vous comme suppléments sur vos entraînements ou compétitions ?
On utilise essentiellement les boissons isotoniques Worldriderz pour la récupération après les entraînements ou en compétitions. Nous avons eu la chance de goûter les Flap jack et les Energy bar très bonnes quand on a une petite fringale et qui apportent un vrai regain d’énergie sur le vélo.